Poursuite des études après le bachelor
Déjà pendant les études de bachelor, il est bien de se poser la question de savoir si tu vas poursuivre tes études dans un cursus de master ou directement envisager d’intégrer le monde du travail. Les études de master sont nécessaires pour une carrière académique. Pour les parcours non académiques, dans l’enseignement supérieur ou dans le marché du travail, les possibilités de formations dépendent de plusieurs facteurs. Pour une partie des étudiant·e·xs de première génération, la question de la poursuite de l’investissement dans sa formation peut donc se poser.
Voici quelques réflexions :
Spécialisation
Un master peut être considéré comme une spécialisation et/ou un approfondissement du bachelor. Alors que le bachelor permet de survoler les différents domaines d’une discipline pour se faire une idée générale, le master permet d’approfondir certains sujets. Si les études de bachelor ont éveillé ta curiosité et que tu as envie d’approfondir certains sujets, c’est vers le master qu’il faut se tourner. Si des projets ou des sujets sur lesquels tu as travaillé avec un intérêt particulier te viennent à l’esprit, cela peut t’aider à constituer des pistes pour une poursuite d’études.
Formation complémentaire
Un master peut être suivi comme prolongement naturel du bachelor ou comme formation complémentaire dans un autre domaine. Après des études en mathématiques, par exemple, il est possible de continuer dans la même discipline ou d’opter pour un master dans un autre champ, comme l’économie.
De nombreux masters en Suisse sont transdisciplinaires et orientés autour de thématiques spécifiques.
Les étudiant·e·xs peuvent postuler dans leur université actuelle ou dans une autre institution — que ce soit
une université ou une haute école spécialisée. Les conditions d’admission varient selon les programmes. En cas de changement de discipline, des compléments de formation peuvent être demandés (voir la rubrique « Admissions »).
Il existe également des filières de master qui sont exclusivement accessibles aux titulaires d’un bachelor de la même discipline (médecine, etc.).
Les conditions préalables au master ?
Selon la discipline et la profession, les études de master sont également incontournables en dehors du monde académique, car l’exercice du métier requiert un master, puisqu’il s’agit de professions réglementées par la loi. Exemples de domaine : la médecine, la médecine vétérinaire, le droit (avocat·e·xs), la psychologie, l’enseignement au niveau secondaire II, etc.
Pour certains postes (par ex. fonction de direction), un master est plus régulièrement exigé. Il vaut la peine de demander conseil auprès des Services de carrière, car les exigences des employeureuses varient fortement selon le domaine et le secteur. La question ne se pose pas seulement en termes d’entrée dans la vie professionnelle, mais aussi de pratiques concernant les possibilités de promotion auprès des employeureuses du domaine. La formation continue et l’expérience professionnelle permettent également aux personnes titulaires d’un bachelor d’accéder à ces postes de direction.
Quand continuer les études ?
Il est possible de faire un master juste après le bachelor ou après une pause ou une (première) expérience professionnelle. Parfois, d’autres engagements et/ou expériences de travail peuvent aussi clarifier le choix des études ou même donner du temps pour planifier l’avenir. Il n’est cependant pas toujours facile, après avoir touché un premier vrai salaire, de réadapter son mode de vie à celui des études. Mais, selon la spécialité et le marché du travail dans le domaine, il est possible de suivre un master en travaillant.
Offres de formation continue dans les hautes écoles
Il existe aujourd’hui d’autres offres de formation continue au niveau des hautes écoles qui sont généralement proposées en cours d’emploi (MAS, DAS, CAS). La question des coûts se pose toutefois, car les offres sont parfois très chères. Certaines entreprises et certaines fondations participent financièrement à ces offres de formation continue. Il peut être utile de te renseigner auprès des ressources humaines de ton emploi pour connaître les possibilités de formation continue.
Procédure d’admission
Pour accéder à un programme de master, certaines conditions et critères d’admission doivent être remplis.
En général, les étudiant·e·x·s qui ont obtenu leur bachelor dans le même établissement ou la même faculté remplissent automatiquement ces critères pour les masters proposés en interne.
C’est souvent aussi le cas pour des programmes similaires proposés par d’autres hautes écoles.
Pour les filières de master transdisciplinaires, les programmes de bachelor qui donnent un accès direct sont généralement précisés. D’autres masters restent ouverts aux étudiant·e·x·s sans accès direct, mais des crédits ECTS complémentaires peuvent alors être exigés dans la discipline concernée.
Cela vaut aussi, en partie, pour les personnes titulaires d’un bachelor obtenu dans une haute école spécialisée qui souhaitent poursuivre un master dans une haute école universitaire.
Les étudiant·e·xs peuvent également postuler pour plusieurs masters, mais ils doivent être attentifs aux règlements.
Contrairement au bachelor, l’admission à certains masters est soumise à une procédure sélective. Même si les critères d’admission sont remplis, le nombre de places peut être limité, ce qui implique une sélection des candidat·e·x·s. Il est donc essentiel de soigner son dossier de candidature, en particulier la lettre de motivation, qui doit être adaptée à la filière visée.
Dans certains cas, comme à la HSG (Université de Saint-Gall), un examen d’entrée peut être exigé pour les personnes titulaires d’un bachelor délivré par une autre haute école.
Il existe également des filières de master qui sont exclusivement accessibles aux titulaires d’un bachelor de la même discipline (médecine, etc.).